Opéra - Così fan tutte fevrier 2016



Jeudi 16 Février
Diffusion depuis L'Opéra National de Paris, Palais GARNIER,En direct à 19h30
Palais des Congrès
Quai l'Herminier
20000 AJACCIO
Places assises et numérotées.
Exclu CORSE Billet

Provoqués par Don Alfonso, vieux philosophe cynique, deux jeunes idéalistes décident de mettre à l’épreuve la fidélité de leurs amantes. L’amour leur infligera une amère leçon : ceux qui se croyaient phénix et déesses se découvriront corps désirants…

Nous sommes en 1790, un an après la Révolution française, lorsque, pour ce qui sera leur dernière collaboration, Mozart et Da Ponte choisissent de mener cette expérience amoureuse et scientifique. Étrange musique que celle de ce Così fan tutte, complexe dans sa symétrie, souriante et pourtant d’une mélancolie presque sacrale. Étrange musique dont chacune des notes semble destinée à nous faire accepter la perte – perte du paradis, perte de la jeunesse, perte de l’être aimé – pour dessiner un monde où tout se transforme, tout est mouvement.
Ce laboratoire de l’érotisme ne pouvait qu’inspirer Anne Teresa De Keersmaeker, chorégraphe, qui excelle à rendre visible sur scène la géométrie profonde des oeuvres. Avec six chanteurs doublés de six danseurs, elle met en scène le désir qui unit et sépare les êtres, pareil aux interactions entre les atomes qui, quand elles se brisent, rendent possibles de nouvelles liaisons.

Opera buffa en deux actes (1790)
Musique de Wolfgang Amadeus Mozart
Livret de Lorenzo Da Ponte

Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène et chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Décors et lumières : Jan Versweyveld
Costumes : Dries Van Noten
Dramaturgie : Jan Vandenhouwe
Chef des Chœurs : Alessandro Di Stefano

Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

Fiordiligi, Jacquelyn Wagner
Dorabella, Michele Losier
Ferrando, Frédéric Antoun
Guglielmo, Philippe Sly
Don Alfonso, Paulo Szot
Despina, Ginger Costa‑Jackson

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de ballet de l'Opéra national de Paris

Présentation : Alain Duault
Réalisation : Louise Narboni
Durée : 3h40 dont 1 entracte (30’)