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Robert Lapointe, dit Boby, a vu le jour à Pézenas en 1922 et depuis 1972 il y repose en paix – à vérifier quand même vu le trublion imprévisible qu’il était. Boby aurait aujourd’hui cent ans ; ou plutôt il a cent ans car il ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
En effet, cette sorte d’OVNI dans le monde de la chanson est le seul artiste à avoir connu la gloire à titre posthume, gloire qui continue aujourd’hui. La preuve qu’il ne ressemble à personne et qu’il n’a jamais rien fait comme les autres.
Boby a exercé plusieurs métiers – vendeur de layette, installateur d’antennes télé, scaphandrier… – avant de devenir le poète et l’auteur-compositeur-interprète que l’on connaît, avec des textes truffés de calembours, de contrepèteries et de paronymies. Le cinéma lui a également ouvert ses portes et il été repéré entre autres par François Truffaut (Tirez sur le pianiste) et Claude Sautet (Les choses de la vie, Max et les ferrailleurs). Au-delà de son travail d’artiste, Boby vivait librement, aimant la fête, les femmes, les plaisirs de la table, les facéties, les déguisements et – ce que l’on sait moins – les mathématiques. Il était en effet un fin mathématicien et c’est sa rigueur de raisonnement qui explique sans doute la façon dont il construit ses chansons et leurs jeux de mots. Il s’en explique lui-même : « J’ai un penchant naturel pour les mots et leur côté farce. J’en ai acquis une certaine technique et ne sais m’empêcher de mettre cette farce à toutes les sauces. Ce n’est pas un métier, mais…ça sert d’os et, pour moi, c’est le squelette de toute expression comique. » Boby a su rassembler, surtout depuis 1972 où il a tiré sa révérence, les amoureux de l’à-peu-près et de la virtuosité, le nombre de « bobylâtres » et de « lapointophiles » ne cessant de croître.
Raoul Locatelli est l’un des premiers à avoir fait partie de ceux-là. Lui, le prof de philo, l’amoureux des mots, et ses copains Jean-Etienne, Francis et Gérard, génial agrégé de math, n’ont pas hésité à revêtir la célèbre marinière du chanteur de Pézenas et, dans les années 70, se sont lancés à plusieurs reprises dans la rude et folle interprétation de son répertoire.
En cette année d’hommages multiples et divers, Raoul a choisi de faire appel, parmi ses amis, à des professionnels, sous le joyeux nom en forme de clin d’œil : I Pézenas’ Fratelli. Bien sûr, on y retrouve d’abord 2 anciens des précédentes épopées : Jean-Etienne Langianni, rompu par ailleurs à la pratique de la polyphonie et de la musique ancienne et Yves Pleiser, batteur de jazz tout terrain. Parmi les nouveaux venus, Christian Ruspini, comédien talentueux qui affectionne particulièrement l’exercice de la lecture à haute voix et qui se risque ici dans un registre inhabituel pour lui. À côté de ces 4 interprètes corses et comme un salut à la fraternité des îliens, les Réunionnais René Lacaille, accordéoniste hors pair, et son fils Marco Lacaille, musicien aux multiples facettes, seront également de la fête pour partager l’univers délirant du grand Boby.
Un univers où se croisent les histoires de famille (Le papa du papa, L’hélicon, La maman des poissons, T’as pas, t’as pas tout dit…), la valse des prénoms emblématiques (Marcel, Framboise, Bobo Léon, Andréa, c’est toi…), les péripéties sentimentales (La fille du pêcheur, Insomnie, Ça va… ça vient, Ta Katie t’a quitté…), l’exotisme improbables (Aragon et Castille, Je suis né au Chili, In the desert, Lumière et tango…) et tant d’autres à (re)découvrir !
Attention, spectateurs, il vous faudra attacher vos ceintures et ouvrir grand vos esgourdes tant les chansons de Boby Lapointe donnent le tournis par le rythme infernal de leurs jeux de mots. Vertige garanti !
En effet, cette sorte d’OVNI dans le monde de la chanson est le seul artiste à avoir connu la gloire à titre posthume, gloire qui continue aujourd’hui. La preuve qu’il ne ressemble à personne et qu’il n’a jamais rien fait comme les autres.
Boby a exercé plusieurs métiers – vendeur de layette, installateur d’antennes télé, scaphandrier… – avant de devenir le poète et l’auteur-compositeur-interprète que l’on connaît, avec des textes truffés de calembours, de contrepèteries et de paronymies. Le cinéma lui a également ouvert ses portes et il été repéré entre autres par François Truffaut (Tirez sur le pianiste) et Claude Sautet (Les choses de la vie, Max et les ferrailleurs). Au-delà de son travail d’artiste, Boby vivait librement, aimant la fête, les femmes, les plaisirs de la table, les facéties, les déguisements et – ce que l’on sait moins – les mathématiques. Il était en effet un fin mathématicien et c’est sa rigueur de raisonnement qui explique sans doute la façon dont il construit ses chansons et leurs jeux de mots. Il s’en explique lui-même : « J’ai un penchant naturel pour les mots et leur côté farce. J’en ai acquis une certaine technique et ne sais m’empêcher de mettre cette farce à toutes les sauces. Ce n’est pas un métier, mais…ça sert d’os et, pour moi, c’est le squelette de toute expression comique. » Boby a su rassembler, surtout depuis 1972 où il a tiré sa révérence, les amoureux de l’à-peu-près et de la virtuosité, le nombre de « bobylâtres » et de « lapointophiles » ne cessant de croître.
Raoul Locatelli est l’un des premiers à avoir fait partie de ceux-là. Lui, le prof de philo, l’amoureux des mots, et ses copains Jean-Etienne, Francis et Gérard, génial agrégé de math, n’ont pas hésité à revêtir la célèbre marinière du chanteur de Pézenas et, dans les années 70, se sont lancés à plusieurs reprises dans la rude et folle interprétation de son répertoire.
En cette année d’hommages multiples et divers, Raoul a choisi de faire appel, parmi ses amis, à des professionnels, sous le joyeux nom en forme de clin d’œil : I Pézenas’ Fratelli. Bien sûr, on y retrouve d’abord 2 anciens des précédentes épopées : Jean-Etienne Langianni, rompu par ailleurs à la pratique de la polyphonie et de la musique ancienne et Yves Pleiser, batteur de jazz tout terrain. Parmi les nouveaux venus, Christian Ruspini, comédien talentueux qui affectionne particulièrement l’exercice de la lecture à haute voix et qui se risque ici dans un registre inhabituel pour lui. À côté de ces 4 interprètes corses et comme un salut à la fraternité des îliens, les Réunionnais René Lacaille, accordéoniste hors pair, et son fils Marco Lacaille, musicien aux multiples facettes, seront également de la fête pour partager l’univers délirant du grand Boby.
Un univers où se croisent les histoires de famille (Le papa du papa, L’hélicon, La maman des poissons, T’as pas, t’as pas tout dit…), la valse des prénoms emblématiques (Marcel, Framboise, Bobo Léon, Andréa, c’est toi…), les péripéties sentimentales (La fille du pêcheur, Insomnie, Ça va… ça vient, Ta Katie t’a quitté…), l’exotisme improbables (Aragon et Castille, Je suis né au Chili, In the desert, Lumière et tango…) et tant d’autres à (re)découvrir !
Attention, spectateurs, il vous faudra attacher vos ceintures et ouvrir grand vos esgourdes tant les chansons de Boby Lapointe donnent le tournis par le rythme infernal de leurs jeux de mots. Vertige garanti !
Concert : EZPZ - Electro Hip-hop
Samedi 7 Janvier 2023
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